Policière tuée : «Les assassins seront punis avec sévérité»

 

Près de 2.000 personnes ont fait le déplacement pour assister à l'hommage national rendue à la jeune policière tuée. (Photo : AFP)

Lors de l'hommage national rendu à Aurélie Fouquet, tombée sous les balles du commando qui avait ouvert le feu sur l'A4 le 20 mai, Nicolas Sarkozy a promis l'arrestation de «tous les membres de cette bande de lâches assassins».

À Villiers-sur-Marne, Nicolas Sarkozy a affiché toute sa détermination : les «lâches assassins» de la jeune policière municipale décédée dans la fusillade de l'A4 seront «punis avec la sévérité qu'exige l'ignominie de leur crime», a promis le chef de l'État. «Je n'appelle pas à la vengeance, j'appelle à la justice, à une justice ferme, à une justice implacable», a poursuivi le président de la République dans une oraison funèbre prononcée devant près de deux mille personnes venues assister à l'hommage national rendu à Aurélie Fouquet.

Nicolas Sarkozy a assuré que l'État mettait tout en œuvre pour retrouver les membres du commando qui avaient ouvert le feu la semaine dernière sur l'autoroute A4, tuant cette jeune maman de 26 ans. «L'enquête est en cours, un suspect a été arrêté, un autre formellement identifié. Que nul n'en doute, la police dispose des éléments qui permettront d'interpeller tous les membres de cette bande de lâches assassins, tous», a-t-il affirmé.

Pour le moment, un premier suspect a été placé en détention provisoire. Il avait avoué appartenir au commando jeudi dernier tout en niant avoir ouvert le feu. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a lui indiqué dimanche que les enquêteurs recherchaient un deuxième membre du commando «formellement identifié». La vidéosurveillance a également permis de lancer les autorités sur la piste d'un troisième homme peu après cette annonce.

 

Légion d'honneur à titre posthume

Dans la suite de son oraison funèbre, Nicolas Sarkozy a rendu un hommage plus général aux 18.000 policiers municipaux de France, «premiers remparts de notre sécurité et de nos libertés». Il a notamment égrené une série de faits divers récents où des membres des forces de l'ordre ont été tués ou blessés.

«La tragédie qui nous réunit aujourd'hui souligne à quel point ils sont exposés eux aussi à la violence des criminels les plus dangereux. Il est temps aujourd'hui d'ouvrir une réflexion approfondie sur la place, le rôle et le statut de la police municipale», a indiqué Nicolas Sarkozy, sans préciser dans quel cadre se déroulerait cette réflexion.

À l'issue de son allocution, le chef de l'Etat a décerné la Légion d'honneur à titre posthume à Aurélie Fouquet. Il a ensuite rencontré sa famille et une délégation de ses collègues à la mairie de Villiers-sur-Marne. Une marche silencieuse en direction du lieu où Aurélie Fouquet a trouvé la mort devait avoir lieu après la cérémonie. Lors des obsèques, une minute de silence avait été observée dans tous les commissariats de France.

 

 

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